L'hydrosphère est un terme désignant l'ensemble des zones d'une planète où l'eau est présente.
Elle concerne l'eau sous toutes ses formes, liquide(océans, fleuves, nappes phréatiques...), solide(neiges éternelles, glaciers, banquises...), ou sous forme gazeuse avec la vapeur d'eau!
Il y a donc recoupement avec les notions de cryosphère pour l'eau à l'état solide, et l'atmosphère pour la vapeur d'eau!
Le volume de hydrosphère terrestre est estimé à environ 1,5 milliards de kilomètres cubes, dont 93,9% se situent dans les océans, qui couvrent environ les trois-quarts de la surface du globe.
Sa masse totale est estimée à
1 385 990 800 de tonnes.
Cela équivaut à environ 0,023% de la masse totale de la Terre.
L'hydrosphère terrestre est constituée à environ 97% d'eau salée par les ions de sodium(Na+) et de chlore(Cl-).
L'hydrosphère terrestre serait relativement stable.
Chaque année, la Terre perd environ
90 000 tonnes d'hydrogène dans l'espace et gagne environ 50 000 tonnes de matériaux divers, dont une partie est de l'eau!
L'eau ayant une chaleur spécifique élevée, l'hydrosphère constitue un énorme réservoir de chaleur et son inertie thermique ainsi que ses courants influencent les climats et les vents des Terres émergées.
On s'en rend compte en se rappelant que la latitude de Montreal, de New York, de Bordeaux sont sensiblement à la latitude de Barcelone;
toutefois, les hivers habituels des deux villes du continent américain étant sans commune mesure avec ceux de leur homologues européennes.
L'eau de l'hydrosphère est en perpétuel mouvement:
Courants, ondes et marées agitent les mers, les lacs et les fleuves, les glaciers glissent sur les continents, les icebergs voguent à la dérive, poussés par les vents et les courants,
des milliers de ruisselets s'infiltrent dans la roche, creusant des grottes et se chargeant en sel tandis qu'ils courent vers la mer.
L'hydrosphère modèle la lithosphère en l'érodant mais aussi en transportant les débris et en les accumulant au point de former de nouvelles structures géologiques.
Les mers sont de grandes masses d'eau salée déterminées par des archipels, de grandes îles ou péninsules ou par des terres relativement proches les unes des autres.
Les océans, bien plus grands, séparent les continents et atteignent une profondeur bien supérieure.
Les continents se prolongent sous l'eau par une plate-forme continentale d'environ 200 metres de profondeur!
Cette plateforme s'ahève par un dénivelé abrupt, le talus continental, qui rejoint les grands fonds vers 3000 m de profondeur!
Bien que les océans et les mers communiquent les uns avec les autres, leur salinité, leur densité et leur température sont différentes.
Ainsi les eaux tropicales sont-elles plus salées que les eaux où se jettent les grands fleuves et que les mers froides, du fait de la plus forte évaporation ou parce que les sels se dissolvent mieux dans une eau chaude.
La plus forte salinité se rencontre dans la mer Rouge(44 g/L en moyenne et jusqu'à 300g/L localement), la plus faible, dans la mer Baltique(2g/L), la salinité moyenne étant de 35g/L.
On distingue deux grandes zones de profondeur et de caractéristiques relativement homogènes:
La zone euphotique et la zone aphotique!
Concernant la zone euphotique:
le terme euphotique vient du grec "eu"(bon) et photos(lumière).
C'est une zone peu profonde, où parvient encore de la lumière, où vivent de nombreuses plantes et où l'oxygénation est maximale.
Elle se partage en zone hémipélagique(0 à -50 mètres de profondeur), et en zone mésopelagique(-50 à -200 m) que seuls les ultraviolets atteignent et où les seules plantes sont des algues rouges et brunes!
La zone aphotique englobe tout le reste!
L'obscurité y est totale, on y distingue la zone infra-pélagique(-200 à -600m), enrichie en nutriments par la proximité des côtes et de la zone euphotique peuplée de nombreuses espèces animales;
la zone bathypélagique(-600 à -2500m), qui comprend la majeure partie des eaux et où seuls vivent les grands carnivores et les espèces adaptées aux profondeurs;
et enfin la zone abyssopélagique(-2500m et plus), quasi déserte!
La pression augmente avec la profondeur d'environ 1000 hectoPascal tous les 10 mètres.
À 200m sous le niveau de la mer, chaque centimètre carré doit supporter 1,023kg.
La température décroit de façon irrégulière et de façon différente suivant la latitude.
À l'équateur, elle est en moyenne de 30 degré C en surface, 15 degréC à -250 m, 8 degré à -500m, 5 degré C à -1000m et se stabilise entre 5 et 0 degré C à -4000m!
Ainsi la température couramment trouver en surface aux pôles ne se retrouvent qu'à 4000 m de profondeur à l'équateur!
De plus, plus de 90 % de l'eau de la planète se trouve dans les océans, qui ont une profondeur moyenne de 3800m!
Enfin, les mers intérieures et les lacs sont d'important réservoirs d'eau plus ou moins douce.
Selon leur origine on distingue:
Les lacs volcaniques(circulaires),
Les glaciaires(de forme allongée et irrégulière) résultant de la fonte d'anciens glaciers,
Les tectoniques(de forme irrégulière)formés par les mouvements de la croûte terrestre, comme la mer Morte,
Les côtiers(formés d'eau saumâtre),
Les Karstiques(occupant les dépressions argileuses),
Les lacs résiduels, qui sont des restes d'anciennes mers ou golfes, comme la mer caspienne,
Les alluvionnaire issus de la chute massive de pluie,
et enfin les barrages, qu'ils soient naturels ou artificiel, que l'ingénieur où l'architecte soit un castor ou un homme!
Les fleuves sont alimentés par les précipitations atmosphériques via les torrents ou la fonte des glaciers et sont caractérisés par un flux d'eau permanent!
La quantité d'eau qui traverse à chaque seconde une section d'un cours d'eau est appelée son débit.
Il est mesuré en mètres cubes d'eau/sec.
Le débit est maximal durant la crue et minimale durant l'étiage.
La région recouvrant l'ensemble des affluents d'un fleuve constitue son bassin hydrographique!
Les trois principaux satellites de Jupiter possèderaient également des hydrosphères notables!
Europe, dont la surface serait recouverte de glace, présenterait un océan subglaciaire d'une centaine de kilometres de profondeur sous l'ensemble de la croûte de glace d'eau.
Ganymède posséderait vraisemblablement une hydrosphère analogue à celle d'Europe avec présence d'un océan pris entre deux couches de glace.
Callisto pourrait elle aussi posséder un océan sous sa surface!
Enfin, Gliese 581 c qui est l'éxoplanete connue la plus similaire à la Terre,
gravitant dans la zone habitable de Gliese 581, aurait une température moyenne qui pourrait être comprise entre 0 degré et 40 degré celcius, ce qui autoriserait la présence d'eau à l'état liquide en surface!
La biosphère est l'ensemble des organismes vivants et leurs milieux de vie!
Elle est la totalité des écosystèmes présents que se soit dans la lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère!
La présence d'eau et la photosynthèse sont un élément et un mécanisme essentiel de la biosphère!
La biosphère ou symbiosphère( qui est une expression inventée par Joel Fromet de Rosnay, scientifique et écrivain français) est le niveau planétaire d'intégration de toutes les échelles du Vivant!
Cette pyramide va du gène à la somme des biomes, sans laquelle l'oxygène et donc la couche d'ozone n'existerait pas!
Le gène est représenté à part, car non vivant en tant que tel, mais support de l'information et base du vivant.
Plus on monte dans la pyramide, plus l'échelle est globale et plus le niveau de complexité mais aussi de stabilité et de résilience du système semble augmenter!
Le concept holistique et interdisciplinaire de biosphère a peu à peu été associé à l'astronomie, la géophysique, la météorologie, la biogéographie, la biologie évolutive, la géologie, la géochimie,
L'écologie et d'une façon générale toutes les sciences de la Terre et du vivant.
Les géochimistes donnent aussi au terme biosphère le sens de somme totale des organismes vivants, ce qui est couramment nommé biomasse ou biote par les biologistes et les ecologues.
Selon cette définition, la biosphère est un des quatres constituants du modèle géochimique, avec la lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère!
Certains estiment que le flou sémantique et conceptuel entourant le terme de biosphère se retrouve dans les débats actuels portant sur la biodiversité, le développement durable...
Selon eux, l'utilisation du terme biosphère issu du vocabulaire des géochimistes serait une conséquence de l'organisation très spécialisée de la science actuelle.
En qualité d'artiste peintre, je le déplore...les spécialistes finissent toujours par manquer de hauteur!
Certains préfèrent désormais le terme d'écosphere, qui date des années 1960-70, époque à laquelle est apparue la notion de crise écologique pouvant menacer jusqu'à la biosphère entière!
James lovelock a egalement proposé le nom de "symbiosphere" pour souligner l'interdépendance entre les espèces et le tout qu'elles constituent.
Enfin, c'est Vernadsky qui va définir l'écologie comme étant la science de la biosphère en 1926!
Name dropping quand tu nous tiens!
La biosphère est le système écologique global, auto-entretenu, ou autocatalytique.
Il intègre tous les êtres vivants et les relations qu'ils tissent entre eux avec les compartiments que sont la lithosphère(les roches),
l'hydrosphère(l'eau), et l'atmosphère(l'air), dans un métabolisme qui transforme sans cesse la surface de la Terre en recyclant ou en stockant les éléments et en créant de la complexité.
Le concept de biosphère a, dans un contexte religieux interressé Teilhard de Chardin, prètre jesuite francais, chercheur, paléontologue, philosophe, et théologien.
Il utilisa aussi le terme de noosphere, constituée par le phénomène humain, au-dessus de la biosphère.
Au-delà des croyances, la compréhension des concepts de l'écologie scientifique moderne a popularisé l'appellation et a développé la perception de l'environnement de la planète Terre, hôte de la biosphère!
De plus, la biosphère profonde est la partie profonde et sous-marine de la biosphère et probablement la moins connue!
Elle est essentiellement constituée de bactéries, d'archées(archéobacteries), et de virus marins adaptés à la vie en condition extrêmes.
Les echanges entre les différentes enveloppes de la Terre sont multiples, complexes et permanents.
La vie sur notre planète est étroitement liée à l'atmosphere, en tant que réservoir d'éléments chimiques comme le carbone, l'hydrogène, l'oxygène, l'azote, le soufre...
L'atmosphère est une étape privilégiée de la circulation des éléments chimiques abiotiques qui servent à l'édification des êtres vivants!
En effet, les organismes vivants ont besoin d'une quarantaine d'éléments pour synthétiser leur propre matière.
Il s'agit:
Du carbone(C), de l'azote(N), de l'hydrogène(H), de l'oxygène(O), du soufre et du phosphore!
Ce sont les plus importants car il constituent l'essentiel de la matière vivante; ils représentent à eux seuls environ 95% de la constitution atomique des êtres vivants.
Des macroelements comme le potassium, le calcium, le magnesium, le sodium...
Ils sont nécessaires en "relative" grande quantité.
Des oligo-éléments comme du zinc, du cuivre...necessaires en très faible quantité.
Ces éléments passent alternativement de la matière vivante à la matière minérale en parcourant des cycles plus ou moins longs et complexes: les cycles biogéochimiques.
Un élément donné peut ainsi passer par la biosphère, le long des chaînes alimentaires, pour se retrouver dans l'atmosphère...
Puis dans les océans, être stocké durant de très longues périodes dans des sédiments avant d'être libéré et réutilisé à nouveau par les organismes vivants!
Il faut cependant souligner que les cycles biogéochimiques de ces divers éléments ne passent pas forcément par l'atmosphère comme le phosphore par exemple.
De plus, il faut signaler le rôle essentiel de l'eau(H2O) dont le cycle intervient dans la quasi-totalité des mécanismes intervenant sur Terre: climat, érosion, vie...
L'oxygène et le carbone constituent 83,5% des atomes du corps humain.
Organisés en molécules avec l'hydrogène et l'azote, ils constituent la plus grande partie de la matière organique caractéristique des êtres vivants.
L'atome de carbone possède des caractéristiques tout à fait particulières:
D'une part, il se comporte comme un atome neutre capable de se combiner avec des atomes électropositifs et des atomes électronégatifs;
D'autre part, chaque atome de carbone est capable de former quatre liaisons avec d'autres atomes et,
environ un million de composés différents du carbone sont actuellement recensés.
Permettez moi l'expression, "il a bon dos le Carbone..."
De plus, le carbone et l'oxygène interviennent de façon prépondérante dans les mécanismes énergétiques indispensables aux êtres vivants.
D'un point de vue énergétique, il existe deux types d'êtres vivants:
Les autotrophes, qui sont des organismes capables de construire leur propre matière à partir des différents éléments minéraux de leur environnement.
Par exemple, lors de la photosynthèse, les végétaux chlorophylliens sont capables de constituer leur matière organique à partir du dioxyde de carbone(CO2), de l'eau et des sels minéraux, en utilisant l'énergie lumineuse.
Le dioxygene rejeté dans l'atmosphère peut être considéré comme un déchet de la photosynthèse.
Les hétérotrophes, qui sont des organismes qui élaborent leur matière organique à partir de molécules fabriquées par d'autres êtres vivants ou morts.
Ils les utilisent comme matières premières et comme source d'énergie lors de deux mécanismes différents:
La fermentation, en milieu anaérobie(sans dioxygene) au cours de laquelle les molécules organiques sont dégradées de manière incomplète et avec libération de CO2,
comme la transformation du glucose en ethanol lors de la fermentation alcoolique réalisée par certaines bactéries.
La respiration en milieu aérobie(avec dioxygene) au cours de laquelle l'ensemble des molécules énergétiques est dégradé en CO2 et en H2O qui sont rejetés dans l'atmosphère,
comme lors de la transformation du glucose au cours de la respiration animale ou végétale.
Le rendement de la respiration est largement supérieur à celui de la fermentation!
Ainsi, la dégradation d'une mole de glucose libéré a près de 45 fois plus d'énergie lors de la respiration que lors de la fermentation.
Alors respirons, au lieu de fermenter!
La composition chimique de l'atmosphère est déterminée par des echanges constants entre les quatre réservoirs ou sphères de l'environnement terrestre que sont l'atmosphère, l'hydrosphère avec les océans, la lithosphère pour les sols et les roches du sous-sol, et enfin la biosphère!
Les différents éléments sont recyclés en permanence, passant sans cesse d'une sphère à l'autre, sous l'effet de divers processus de transformation!
Le carbone, qui est en quantité finie sur Terre est continuellement recyclé!
Il est présent sur Terre dans différents réservoirs et sous diverses formes.
Les réservoirs présentés sont dans un premier temps l'atmosphère avec le carbone sous forme de dioxyde de carbone et la biosphère composée de matière organique,
puis les formes dissoute et les carbonates de l'hydrosphère.
Le dernier réservoir présenté est la lithosphère dans laquelle on retrouve des roches carbonées et les roches sédimentaires!
Il existe deux cycles du carbone, un cycle court, et un cycle long!
Le cycle court est directement en lien avec le vivant.
Il se limite aux echanges en surface par le biais des mécanismes de photosynthèse, respiration et fermentation, tant au niveau continental qu'océanique.
Pour entrer dans le cycle long il faut changer d'échelle de temps et compter en millions d'années!
Le cycle long concerne les roches calcaires et les sédiments dont la remontée dépend des mouvements tectoniques.
L'idée d'une capture à long terme du carbone par la lithosphère est illustré ensuite par l'exemple des charbons et des pétroles, ainsi qu'un enrichissement lent de l'atmosphère en dioxyde de carbone par l'activité volcanique.
Il y a un equilibre annuel des flux du cycle court entre biosphère et atmosphère.
L'équilibre du cycle long est aussi réalisé mais à l'échelle des temps géologiques!
Le contenu des réservoirs reste donc sensiblement constant.
Depuis 10 000 ans et jusqu'en 1850, la quantité de dioxyde de carbone atmosphérique est restée stable autour de 275 parties par millions.
Depuis 1850, la concentration est passée de 275 ppm à 393 ppm en janvier 2012...l'action humaine en est responsable!
Les principaux facteurs sont l'utilisation des énergies fossiles, la transformation des calcaires pour faire des ciments(encore et toujours...) sans oublier la déforestation.
L'augmentation de la teneur atmosphérique en dioxyde de carbone augmente l'effet de serre et provoque une augmentation de la température.
Si l'absorption du CO2 exedentaire est constante au niveau des océans(26%), cette même grandeur est variable au niveau des continents(20 à 78%) selon les années!
L'oxygène atmosphérique, bien que pouvant résulter de la dissociation de l'eau, est essentiellement d'origine photosynthétique.
De ce fait, le cycle de l'oxygène est souvent associé à celui du carbone auquel il est antiparallèle dans son trajet principal: combustion et respiration épuisent l'oxygène qui est reconstitué par la photosynthèse.
En fait, le cycle de l'oxygène, en raison de sa capacité à participer à de multiples combinaisons chimiques est très complexe.
Citons pour exemple, la formation de l'ozone(3O2 <->2O3), ou l'oxydation des minéraux comme le fer(4FeO + O2 -> 2FeO3)...
Dans la vie, on n'est pas obligé de tout comprendre, mais je ne fait jamais l'économie de ce qui m'inspire!
Le cycle de l'oxygène est un cycle biogeochimique qui permet d'expliquer les transformations de l'oxygène dans la biosphère terrestre.
Il est indissociable du cycle du carbone puisque celui-ci s'effectue grâce au dioxyde de carbone utilisé lors de la photosynthèse.
Cette dernière produit du dioxygène, qui, par le biais de la respiration, brûle les composants carbonés produit par la photosynthèse pour redonner du dioxyde de carbone.
Photosynthèse et respiration sont à l'origine de la production et de l'équilibre des gazs atmosphériques.
Les deux mécanismes CO2 + H2O -> sucres + dioxygene et vice et versa, conditionnent la circulation du carbone et de l'oxygène.
Ce cycle permet d'expliquer le phénomène de l'apparition de l'ozone.
L'utilisation d'automobiles dégage du dioxyde d'azote(NO2).
Celui-ci, par décomposition puis recomposition avec le dioxygene ambiant(O2) forme de l'ozone(O3).
Or, cet ozone est néfaste à la santé et est même considéré comme un polluant.
En gros il n'est pas censé être là!
Cependant, dans la haute atmosphère, l'ozone forme une couche qui est indispensable, en effet elle agit comme un filtre vis-à-vis des UV émis par le soleil.
Ainsi, et de manière simplifiée, on a:
NO2 -> NO + O
et
O + O2 -> O3.
L'amour des formules....